nombreux sont les facteurs qui peuvent alimenter des dissensions : des changements pour l’un, pour l’autre, ou pour les deux, l’arrivée d’enfant(s), ou l’absence d’arrivée d’enfants, et le plus fréquemment, … , rien en apparence, c’est incompréhensible ! …

Venir en parler avec une tierce personne réintroduit un espace de parole, d’échanges, une ouverture pour nouer ou renouer, pour démêler plutôt, des fils : ce n’est pas magique, la résolution de conflits est visée, pas toujours obtenue, mais chacun, et parfois les deux de concert, y trouvent une nouvelle respiration, toujours salutaire.

L’arrivée d’un enfant bouleverse toujours le mode de vie, l’image que chacun(e) a de soi, de l’autre. Quelle place lui accorder? Comment concilier la vie de couple et le devenir père, mère?

Les relations à ses propres parents se trouvent réactualisées, et parfois engendrent des conflits auparavant contenus.

Comment appréhender cette nouvelle identité? Comment respecter les conceptions éducatives de chacun(e), sans renoncer aux siennes propres?

Des différences, jusqu’alors acceptées, deviennent des enjeux majeurs, parfois sources de conflits apparemment insurmontables.

Parlons en, abordons ensembles les difficultés, les divergences, les conflits pour n’en être plus otages, mais au contraire pour en faire quelque chose.

L’infertilité est devenue beaucoup plus fréquente qu’auparavant. S’il apparaît nécssaire d’effectuer des démarches médicales pour détecter d’éventuelles causes physiologiques, c’est parfois un travail psychique qui contribue à lever des inhibitions.

L’horloge physiologique n’est pas la même pour un homme et pour une femme, et il arrive que des difficultés à concevoir un enfant suscitent des différends entre les futurs parents. Aborder ces questions avec une tierce personne constitue un moyen de dédramatiser, de les traiter plus sereinement, de les résoudre parfois.

C’est à un psychanalyste, Pierre-Paul Racamier, que l’on doit d’avoir le premier formulé la description d’une nouvelle entité nosographique : la perversion narcissique.

Vivre avec une personne dont le psychisme est organisé par cette pathologie devient rapidement un enfer.

En effet, le pervers narcissique adopte un fonctionnement destructeur qui vampirise l’estime de soi de l’autre, absorbe son narcissisme, le destabilise. Pour le reconnaître, des éléments de vie se révèlent caractéristiques :

imprévisibilité de l’humeur, jalousie pathologique, mensonges éhontés, paradoxalité (consignes contradictoires), image fausse donnée à l’environnement, faire peur ou terroriser, humiliations, jouissance compulsive à transgresser, culpabilisation, isolation sociale, les enfants deviennent des enjeux de manipulation et de domination.

Pour ne pas rester passivement en proie à une destructivité qui s’installe progressivement, insidieusement, il est primordial de se faire aider, de consulter un(e) psychothérapeute.