Pas seulement!…
Incertitude, doutes sur soi, angoisses, peur de l’avenir ?
Découverte du monde, désillusions, des parents qui tombent de leur piédestal ?
Cette période de la vie se caractérise par des bouleversements considérables, des remaniements de tous ordres (physiques, psychiques, cognitifs, sociaux) qui la rendent à la fois passionnante et périlleuse.
Les parents, de leur fait, ou consécutivement aux modalités de la crise, ne sont parfois pas les interlocuteurs les mieux placés pour soutenir leur « mi- enfant/mi- adulte », ou « ni-enfant/ni-adulte » qu’est devenu l’adolescent.
L’ADOLESCENCE constitue un temps où le jeune doit faire face aux transformations internes massives qui s’apparentent parfois à une tornade. Aussi recourt-il(elle) à des modalités de défense variables qui étonnent l’entourage : hypersomnie, voracité, expériences plus ou moins dangereuses, recherches de limites, transgressions, colères inhabituelles, provocations, changements de fréquentation, de goût, enfermement dans sa chambre, ou derrière un écran … etc, ce sont des conduites conjoncturelles qu’il convient de supporter, sans cependant renoncer à rappeler les règles.
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QUAND CONSULTER UN(E) PSYCHOTERAPEUTE?
Mais si certains de ces comportements ou de ces symptômes s’installent, prennent des proportions importantes, qui notamment perturbent de manière durable la vie de la famille, et/ou du jeune lui-même.
Si les transgressions se multiplient ou prennent un caractère plus grave (consommation répétée d’alcool, de drogue, anorexie, évitement systématique des rencontres, repli significatif dans sa chambre, absentéisme scolaire, changement ostensible de mode de vie, de vêture, de repères idéologiques ou religieux, addiction aux jeux vidéo, à internet, rentrées tardives récurrentes, auto-mutilations).
Alors ne pas hésiter à consulter.
COMMENT?
Soit, et c’est plus fréquent qu’on ne le pense généralement, il ou elle s’emparera du cadre qui lui sera offert, après éventuellement avoir émis quelques réticences, pour se poser, s’ouvrir, se raconter, se rechercher, et affronter cette crise que peut constituer la traversée de l’adolescence,
soit il est possible pour les parents de se faire aider à aider leur enfant-adolescent en souffrance, en difficulté, et peut-être en danger.
Un lieu d’écoute, un temps totalement mis à sa disposition, une attention qui lui est offerte de la part d’une psychologue non complaisante, mais bienveillante, permet au jeune de se (re-)découvrir, de se penser, d’envisager de s’élancer dans ce monde des adultes, hermétique, mais accessible …