A qui s’adresse la psychothérapie d’inspiration analytique ?
A des personnes qui ressentent une certaine souffrance et qui envisagent que cette souffrance puisse relever du psychique. Une curiosité d’elles-mêmes les anime et suscite l’idée, l’envie d’une remise en question, d’un travail sur soi… pour comprendre, pour évoluer, pour remonter la pente, pour surmonter les obstacles, pour affronter la vie, les difficultés, les drames, pour traiter ses symptômes, pour ne pas rester en proie à cette souffrance, pour lever ses inhibitions, … etc.
Ainsi les raisons, les attentes conscientes, ou inconscientes, varient d’un sujet à l’autre. Quelques séances visent à repérer la demande, faire connaissance, et à déterminer les modalités de travail : divan ou face à face, fréquence, tarif, ….
Je pratique la psychanalyse, la psychothérapie par des séances en face à face, des thérapies de soutien. Ensembles, le ou la patient(e) et moi déterminons le cadre qui paraît le plus propice à une évolution favorable.
Les motifs de consultation
lMal-être, angoisses, anxiété, crises de panique, phobie, inhibitions, ruminations, repli sur soi, isolement, solitude, dépressivité, déception, désillusion, amertume, difficultés relationnelles, de couple, stérilité psychogène, souffrance au travail, burn out, vécu de harcèlement, idées noires, sentiment de culpabilité, troubles du sommeil: insomnie ou hypersomnie, retrait, timidité, troubles de la sexualité, jalousie, violence non contenue, ou subie, accidents de la vie, vécu traumatique, un narcissisme vécu comme défaillant …
Quand consulter?
Quand la souffrance devient envahissante, que l’espoir d’une amélioration s’amenuise, rencontrer un(e) professionnel(le) bienveillant(e) et expérimenté(e) permet de s’en ouvrir, et offre des perspectives d’évolution.
Mais aussi, quand se manifeste un désir de se découvrir, de se réaliser, de s’épanouir, …d’advenir …
Les attentes
Rechercher une meilleure estime de soi, se réconcilier avec soi, s’ouvrir à ses désirs, découvrir sa personnalité, viser l’harmonie, l’épanouissement, trouver ou retrouver une confiance en soi, et dans l’avenir, une relation satisfaisante à autrui, découvrir sa singularité, sa subjectivité, se confronter à ses conflits intérieurs, approcher l’exercice d’une certaine liberté.
Une situation particulièrement douloureuse: partager sa vie avec un(e) pervers(e) relève impérieusement de consulter.
C’est à un psychanalyste, Pierre-Paul Racamier, que l’on doit d’avoir le premier formulé la description d’une nouvelle entité nosographique : la perversion narcissique.
Vivre avec une personne dont le psychisme est organisé par cette pathologie devient rapidement un enfer.
En effet, le pervers narcissique adopte un fonctionnement destructeur qui vampirise chez l’autre l’estime de soi , absorbe son narcissisme, le déstabilise. Pour le reconnaître, des éléments de vie se révèlent caractéristiques :
imprévisibilité de l’humeur, jalousie pathologique, mensonges éhontés, emprise, paradoxalité (consignes contradictoires), image fausse donnée à l’environnement, faire vivre la peur ou la terreur, humiliations, jouissance compulsive à transgresser, culpabilisation, isolation sociale, les enfants deviennent des enjeux de manipulation et de domination.
Pour ne pas rester passivement en proie à une destructivité qui s’installe progressivement, insidieusement, il est primordial de se faire aider, de consulter un(e) psychothérapeute.
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Ne pas s’enfermer dans ses difficultés, mais chercher à les comprendre, pour les traiter, et les surmonter dans la rencontre et l’expérience d’une cure de paroles.